Depuis l’annonce de Sora, le générateur de vidéos IA d’OpenAI, les attentes étaient immenses. Présenté comme un outil capable de créer des vidéos ultra-réalistes à partir de simples descriptions textuelles, il suscite autant d’enthousiasme que de scepticisme. Nous avons testé Sora en profondeur et voici notre verdict.
Un générateur vidéo prometteur mais coûteux
Dès les premières expérimentations, Sora impressionne par son potentiel. Il est capable de générer des vidéos d’assez bonne qualité, notamment lorsqu’il s’agit de paysages, d’animaux ou de scènes futuristes. Son moteur d’IA semble particulièrement à l’aise avec les ambiances froides et les effets visuels un peu 3D, ce qui en fait un excellent outil pour certaines catégories de contenus.
Cependant, le prix d’accès à Sora est un frein majeur. Les tarifs sont élevés, surtout pour obtenir des vidéos de bonne qualité et de plus longue durée. Il est clair qu’OpenAI cible d’abord un public professionnel avant une adoption plus large.
Les points forts : Animaux, paysages et science-fiction
Si Sora se démarque sur certaines vidéos, ce sont surtout celles mettant en scène des animaux, des paysages ou des environnements futuristes. Les textures, la fluidité des mouvements et la gestion de la lumière sont souvent bien exécutées, donnant des résultats convaincants.
Là où l’IA excelle particulièrement, c’est dans les rendus de mondes dystopiques, cyberpunk ou de science-fiction. Les ambiances froides et métalliques sont bien gérées, et les animations 3D ont une certaine cohérence visuelle qui les rend crédibles.
Mais dès qu’un humain doit agir… tout se complique
Si l’on sort du cadre des paysages et des animaux pour intégrer des humains en action, Sora montre rapidement ses limites. Les personnages souffrent souvent d’animations rigides, de gestes étranges voire incohérents, et les visages peuvent manquer de naturel. Dès qu’une scène devient plus complexe – interaction entre plusieurs personnages, actions précises – le rendu se détériore nettement.
Il y a également une patte « reconnaissable » à Sora, ce qui limite son adaptabilité. Certaines vidéos générées ont un style visuel un peu figé, ce qui peut poser problème pour certains usages professionnels cherchant du réalisme ou de la diversité.
Notre verdict : Un outil puissant mais encore trop limité
Sora est un outil très prometteur qui ouvre la voie à une nouvelle façon de créer des vidéos, mais il reste encore limité pour des usages complexes. Il est idéal pour certains types de contenus comme les paysages, les vidéos futuristes et les animaux, mais dès que l’on demande des interactions humaines précises, les résultats sont loin d’être convaincants.
Ajoutons à cela un coût élevé qui le rend difficile d’accès pour les créateurs indépendants ou les petites entreprises. Sora pose ainsi les bases d’une révolution, mais son adoption large nécessitera encore plusieurs améliorations.
À suivre de près, mais pas encore prêt à remplacer la production vidéo traditionnelle.